Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bienvenue au blog de Vincent

13 juillet 2004

Zora Sourit

Une rue, les gens passent, les gens comme on les voit
Just un flux, une masse, sans visage, sans voix
Quel étrange aujourd'hui, quelque chose, mais quoi?
Désobéit, désobéit

Une rue comme d'autres et le temps se suspend
Une tache, une faute et soudain tu comprends
Impudence inouïe, insolite, indécent
Zora sourit, Zora sourit

Zora sourit, aux trottoirs, aux voitures, aux passants
Au vacarme, aux murs, au mauvais temps
A son visage nu sous le vent
A ses jambes qui dansent en marchant
A tout ce qui nous semble évident
Elle avance et bénit charque instant
Zora sourit, Zora sourit

Des phrases sur les murs, des regards de travers
Parfois quelques injures, elle en a rien à faire
Elle distribue ses sourires, elle en reçoit autant
Zora sourit, effrontément
Zora sourit, insolemment

Zora sourit pour elle, elle sourit d'être là
Mais elle sourit pour celles, celles qui sont là-bas
Pour ces femmes, ses soeurs qui ne savent plus sourire
Alors des larmes plein le coeur, des larmes plein la vie
Zora sourit, Zora sourit

Publicité
Publicité
12 juillet 2004

S'il suffisait d'aimer

Je rêve son visage je décline son corps
Et puis je l'imagine habitant mon décor
J'aurais tant à lui dire si j'avais su parler
Comment lui faire lire au fond de mes pensées?

Mais comment font ces autres à qui tout réussit?
Qu'on me dises mes fautes mes chimères aussi
Moi j'offrirais mon âme, mon coeur et tout mon temps
Mais j'ai beau tout donner, tout n'est pas suffisant

S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en aimant donner
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Je ferais de ce monde un rêve, une éternité

J'ai du sang dans mes songes, un pétale séché
Quand des larmes me rongent que d'autre ont versées
La vie n'est pas étanche, mon île est sous le vent
Les portes laissent entrer les cris même en fermant

Dans un jardin l'enfant, sur un balcon des fleurs
Ma vie paisible où j'entends battre tou les coeurs
Quand les nuages foncent, présages des malheurs
Quelles armes répondent aux pays de nos peurs?

S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer
Nous ferions de ce rêve un monde
S'il suffisait d'aimer

3 juillet 2004

En Attendant Ses Pas

En attendant ses pas, je mets la musique en sourdine, en bas
Trop bête, on ne suit pas, s'il sonnait
Si je n'entendais pas cette fois
En attendant ses pas ce matin-là
Un soir? un matin? un hiver, une aube
Un printemps qu'il choisira
Rien, je n'en sais rien, je mets des lumières
Les nuits au bord des chemins
En attendant ses bras je peins des fleurs aux portes
Il aimera ça
En attendant le doux temps de ses bras
Et je prends soin de moi, rouge à mes lèvres, à mes joues
Pour qu'il ne voit pas
Quand trop pâle parfois, ne surtout pas
Qu'il me surprenne comme ça
Il y a de l'eau fraîche et du vin
Je ne sais pas ce qu'il choisira
Je ne sais s'il est blond, s'il est brun
Je ne sais s'il grand ou pas
Mais en attendant sa voix je saurais
Que tous ses mots, tous seront pour moi
En attendant le doux temps de ses bras
J'y pense tout le temps à cet instant, oh quand on se reconnaîtra
Je lui dirai c'était bien long, non, je ne lui dirai sûrement pas
En attendant ses pas, je vis, je rêve et je respire pour ça
En attendant juste un sens à tout ça
Un soir? Un matin? Un hiver, une aube
Rien, Je n'en sais rien, je mets des lumières
Les nuits au bord des chemins
En attendant ses bras je peins des fleurs aux portes
Il aimera ça
En attendant juste un sens à tout ça, à tout ça

1 juillet 2004

Puisque Tu Pars

Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
À défaut de le comprendre
À rêver nos désirs et vivre des "Ainsi soit-il"

Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton coeur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir

Puisque tu pars...

Que les vents te mènent
Où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu,

Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile...

Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison
Aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil essaie d'apprendre à revenir

Mais pas trop tard...

# Chorus :

Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars

Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars

# Double Choeur :

Dans ton histoire
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Notre au revoir
Puisque tu pars
Puisque tu pars

(Dans ton histoire)
(Dans ton histoire)
J'aurai pu fermer
(Garde en mémoire)
(Garde en mémoire)
Oublier toutes ces portes
(Notre au revoir)
(Notre au revoir)
Tout quitter sur un simple geste
(Puisque tu pars)
(Puisque tu pars)
Mais tu ne l'as pas fait

(Dans ton histoire)
(Dans ton histoire)
J'aurai pu donner
(Garde en mémoire)
(Garde en mémoire)
Tant d'amour et tant de force
(Notre au revoir)
(Notre au revoir)
Mais tout ce que je pouvais
(Puisque tu pars)
(Puisque tu pars)
Ça n'était pas encore assez

(Dans ton histoire)
Pas assez
(Dans ton histoire)
(Garde en mémoire)
Pas assez
(Garde en mémoire)
Pas assez
(Notre au revoir)
(Notre au revoir)
eeeeeh !
(Puisque tu pars)
(Puisque tu pars)
Pas assez

# Double Choeur :

Dans ton histoire
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Notre au revoir
Puisque tu pars
Puisque tu pars

Dans ton histoire
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Notre au revoir
Puisque tu pars
Puisque tu pars

Dans ton histoire
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Notre au revoir
Puisque tu pars
Puisque tu pars

Dans ton histoire
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Notre au revoir
Puisque tu pars
Puisque tu pars
30 juin 2004

Octobre

Le vent fera craquer les branches
La brume viendra dans sa robe blanche
Y'aura des feuilles partout
Couchées sur les cailloux
Octobre tiendra sa revanche
Le soleil sortira à peine
Nos corps se cacheront sous des bouts de laine
Perdue dans tes foulards
Tu croiseras le soir
Octobre endormi aux fontaines

Il y aura certainement
Sur les tables en fer blanc
Quelques vases vides qui traînent
Et des nuages pris aux antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'octobre nous prenne

On ira tout en haut des collines
Regarder tout ce qu'octobre illumine
Mes mains sur tes cheveux
Des écharpes pour deux
Devant le monde qui s'incline

Certainement appuyés sur des bancs
Il y aura quelques hommes qui se souviennent
Et des nuages pris sur les antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'octobre nous prenne

Et dans doute on verra apparaître
Quelques dessins sur la buée des fenêtres
Vous vous jouerez dehors
Comme les enfants du nord
Octobre restera peut-être

Et dans doute on verra apparaître
Quelques dessins sur la buée des fenêtres
Vous vous jouerez dehors
Comme les enfants du nord
Octobre restera peut-être

Publicité
Publicité
29 juin 2004

Les Champs-Elysées

Je m'baladais sur l'avenue le coeur ouvert à l'inconnu
J'avais envie de dire bonjour à n'importe qui
N'importe qui et ce fut toi, je t'ai dit n'importe quoi
Il suffisait de te parler, pour t'apprivoiser

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées

Tu m'as dit "J'ai rendez-vous dans un sous-sol avec des fous
Qui vivent la guitaire à la main, du soir au matin"
Alors je t'ai accompagnée, on a chanté, on a dansé
Et l'on n'a même pas pensé à s'embrasser

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées

Hier soir deux inconnus et ce matin sur l'avenue
Deux amoureux tout étourdis pas la longue nuit
Et de l'Étoile à la Concorde, un orchestre à mille cordes
Tous les oiseaux du point du jour chantent l'amour

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées

28 juin 2004

Le Papillon

Pourquoi les poules pondent des oeufs?
Pour que les oeufs fassent des poules.
Pourquoi les amoureux s'embrassent?
C'est pour que les pigeons roucoulent.
Pourquoi les jolies fleurs se fanent?
Parce que ça fait partie du charme.
Pourquoi le diable et le bon Dieu?
C'est pour faire parler les curieux.

Pourquoi le feu brûle le bois?
C'est pour bien rechauffer nos coeurs or.
Pourquoi la mer se retire?
C'est pour qu'on lui dise "Encore"
Pourquoi le soleil dispaît?
Pour l'autre partie du décor.
Pourquoi le diable et le bon Dieu?
C'est pour faire parler les curieux.

Pourquoi le loup mange l'agneau?
Parce qu'il faut bien se nourrir.
Pouquoi le lièvre et la tortue?
Parce que rien ne sert de courir.
Pourquoi les anges ont-ils des ailes?
Pour nous faire croire au Père Noël.
Pourquoi le diable et le bon Dieu?
C'est pour faire parler les curieux.

Ça t'a plu, le petit voyage?
Ah, oui, beaucoup.
On a vu de belles choses, hein?
J'aurais bien voulu voir les sauterelles.
Sauterelles? Pourquoi les sauterelles?
Et des libellules aussi.
À la prochaine fois, d'accord?
D'accord.
Je peux te demander quelque chose?
Quoi encore?
On continue mais cette fois-ci c'est toi qui chantes.
Pas question.
Je te pleures.
Non, mais non.
Alors, c'est le dernier couplet.
Tu ne crois pas que tu pousses un peu le pourchas?

Pourquoi notre coeur fait tic-tac?
Parce que la pluie fait flic flac.
Pourquoi le temps passe si vite?
Parce que le vent lui rend visite.
Pourquoi tu me prends par la main?
Parce qu'avec toi je sui bien.
Pourquoi le diable et le bon Dieu?
C'est pour faire parler les curieux.

26 juin 2004

Je sais pas

Détourner des rivières, porter des poids
Traverser des mers, je saurais faire

Défier des machines, narguer des lois
Les foudres divines, ça m'effraie pas

J'sais prendre un coup, le rendre aussi
River des clous, ça j'ai appris

J'suis pas victime, j'suis pas colombe
Et pour qu'on m'abîme, faut qu'je tombe

Je sais les hivers, je sais le froid
Mais la vie sans toi, je sais pas

Je savais le silence depuis longtemps
J'en sais la violence, son goût de sang

Rouges colères, sombres douleurs
Je sais ces guerres, j'en ai pas peur

Je sais me défendre, j'ai bien appris
On est pas des tendres par ici

Je sais les hivers, je sais le froid
Mais la vie sans toi, je sais pas

Lutte après lutte, pire après pire
Chaque minute, j'ai cru tenir

J'voudrais apprendre jour après jour
Mais qui commande à nos amours?

Je sais les hivers, je sais le froid
Mais la vie sans toi, je sais pas

Je sais pas
Je sais pas
18 juin 2004

La Misère

La misère ouais, ouais, ouais
moi j'l'a connais
la misère ouais, ouais, ouais
je sais c'que c'est
Moi du haut de mon balcon
je la regarde passer
moi en haut sur mon balcon
et elle sur le trottoir
Elle marche à petit pas
se cache dans les recoins
elle dort dans un carton
et bouffe des rogatons
La misère ouais, ouais, ouais
moi j'l'a connais
la misère ouais, ouais, ouais
je sais c'que c'est
Elle se faufile partout
comme une moisissure
elle dégrade les murs
et colle aux chaussures
Elle crève à petit pas
juste en dessous de chez moi
et comme je suis un bon garçon
je ne pisse pas de mon balcon


 

13 juin 2004

Les oiseaux de Falo

Attention, le petit oiseau va sortir...

Les oiseaux de Falo
ne sont ni des faucons ni des aigles
les oiseaux de Falo

sont des pigeons, des moineaux.
Ils parcourent les rues
ils traversent le ciel
impassiblement fidèles,
impassiblement rebelles.
Ils disent l'espoir, l'amitié, la liberté,
ils disent la vie,
ils disent Falo
et naissent d'un appareil photo.
Publicité
Publicité
Bienvenue au blog de Vincent
Publicité
Publicité